20/07/2008
HOLIDAYS OH NICE
Lire le journal en épluchant simultanément les pages locales et les haricots. Prendre l’apéritif avec ces incontournables cacahouètes, sorte d’épouvantail pour les balances.
Prendre du plaisir à ne rien faire sans éprouver la moindre culpabilité. Manger une glace avec trois boules. S’habiller n’importe comment et aimer ça. Faire des siestas et des festias. Avoir du plaisir à parler avec des gens qui ne susciteraient chez nous pas le moindre intérêt dans un autre contexte. Oublier Internet entre deux olives. Prendre le temps de flâner en mangeant un flan. Avoir, le sentiment de faire le point sur sa vie, le soir, sous les étoiles.
François Cavanna a écrit : « les vacances, c’est la démonstration poignante que le reste du temps, c’est pas des vacances ». Il n’a pas complètement tort…
Bien à vous
Richard
13:22 | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook
18/07/2008
BEURK
Le comité permanent de la convention de Washington, sorte de gendarme du commerce international des espèces de faune et de flore menacées de disparition, vient de prendre une décision pour le moins surprenante ; celle d’autoriser officiellement la Chine et le Japon a participer aux enchères sur les stocks « légaux » d’ivoire.
En gros, ça veut dire qu’avec ces deux pays dont le trafic d’ivoire est gigantesque, le braconnage en Afrique va reprendre de plus belle, et que le massacre d’éléphants va malheureusement encore augmenter.
Quelques chiffres : Juste en Afrique du sud, au cours de l’année 2005, 41 tonnes d’ivoire illégal destinées à la Chine ont été saisies. Il y a trente ans, il y avait 2 millions d’éléphants en Afrique. Aujourd’hui, il en reste 300 000. Le prix du kilo d’ivoire avoisine les 800$.
En général, les trafiquants agissent la nuit. Avion privé. Puis massacre à la mitraillette. On découpe, on charge, et on rentre.
Tout ça, c’est du grand beurk ; vous me direz qu’on est plus un beurk près sur cette fichue planète…
Bien à vous
Richard
18:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook
16/07/2008
NON MAIS SANS BLOG!
Il y a une question que je me pose, parfois, entre 18h20 et 18h22 " Peut-on vivre sans avoir un blog? "
Pour celles et ceux qui n'ont pas de blog, leur situation contient déja la réponse...
Mais pour les blogeurs...?
Imaginons-nous un instant arrêter et détruire ce que nous avons eu tant de mal à construire, mot après mot, phrase après phrase, billet après billet? Pas sûr...
C'est pourtant ce qui a failli m'arriver...
J'ai reçu récemment un courrier de mon hébergeur me précisant que j'avais dépassé mon quota en 14Mo, et que je devais, soit détruire des fichiers, soit m'acquitter de la modique somme de 5,50E par mois pour pouvoir bénéficier d'une mémoire de 250 Mo.
J'ai commencé à détruire les commentaires. Après j'ai détruit mes "billets", en prenant soin de choisir les plus nuls, ( il y avait du monde au balcon, et je dois vous avouer que ça m'a pris du temps...) Mais ça ne suffisait toujours pas à me redonner ces fichus Mo indispensables au bon fonctionnement de ma communication avec mes millions de lecteurs!
Ah, comme il est difficile de jeter ses jeux de mots et surtout ses mots de soi....
Mon sang n'a fait qu'un tour ; j'ai dégainé ma carte bleue pour être sûr que plus jamais mon hébergeur ne viendrait m'embêter avec ces histoires de Mo, et j'en ai pris pour un an ; (pas de prison, non, de Mo...) En fait la prison et les Mo, c'est souvent une histoire de mémoire vive...
Ouf, c'est réglé! C'est vrai quoi, Il ne manquerait plus qu'on m'enlève ma liberté d'expression; non mais sans blog!!!!
Bien à vous
Richard
ps : Comme j'ai toutes les peines du monde à illustrer ce papier avec une image, et que je ne voudrais surtout que vous puissiez penser que je ne sais plus insérer un fichier, je vous mets la photo d'une girafe, pour celles et ceux qui aiment les animaux.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook
02/07/2008
ICI L'OMBRE...
41° aujourd'hui sur l'asphalte strasbourgeois. À ne pas mettre un oeil dehors, sans risquer une insolation de la pupille.
Donc j'attends que ça passe, chez moi à l'ombre, sous mon ventilateur coupant l'air épais comme du manioc (merci Lavilliers).
Plus les années passent, moins je supporte la chaleur. D'après mes calculs, dans vingt ans, je devrai immigrer en Islande, voire en Alaska pour survivre..
Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais dans mon frigo, coincé entre une tranche de jambon sous cellophane et une salade qui, vu son état, semblait elle aussi souffrir de la chaleur, c'est vous dire... je lui ai parlé pour la réconforter ; j 'ai toujours su trouver les mots quand je parle à une salade.
De la fenêtre de mon balcon, j'ai vu en fin d'après-midi un homme s'évaporer. Il était en train de marcher quand tout d'un coup, il s'est mis à fondre ; quelques secondes plus tard, il n'existait plus...on est peu de chose..
Demain, la météo me fait penser que je ne vais pas beaucoup penser ; en fin de compte, c'est peut-être une bonne chose..
Voilà, c'est tout pour ce soir ; je retourne dans ma baignoire remplie de glaçons, en attendant qu'un orage veuille bien s'inviter en alsace.
Bien à vous
richard
00:35 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook